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Rouler de nuit

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ROULER DE NUIT

L’hiver et le changement d’heure afférent nous font rouler quasi-quotidiennement de nuit. Quelques astuces permettent de traverser les ténèbres à moindre risque à travers 5 composantes.

 

LE CONDUCTEUR

Il faut prévoir de compenser la baisse de température nocturne par une tenue isolante et/ou un vêtement supplémentaire (combinaison de pluie, coupe-vent…). Eviter les repas copieux (digestion = somnolence). Traquer les signes de fatigue : tête lourde, engourdissements, impression de chaleur et d’engoncement, picotements des yeux, crispations musculaires (cou, épaules …) Les cas échéant, faites une pause (15 voire 20 minutes suffisent).

 

ROULER DE NUIT : LA VISION

Le champ visuel se réduit à portée de phare et l’œil subit  une perte de vision de l’ordre de 1 à 1,5 dioptrie du fait que les cônes (vision du jour) passent graduellement le relais aux batônnets, surtout au crépuscule. Le relief, l’appréciation de la vitesse et des distances sont dégradés. Pour limiter l’impact de cette altération, garder un écran de casque propre et clair (idem pour les lunettes) et optimiser l’éclairage de votre machine. Pour éviter l’éblouissement, regarder au loin à droite de sa voie de circulation, sans fixer le faisceau croisé (l’effet de rémanence peut altérer la vision pendant 10 à 20 secondes).

 

LA MOTO : ce à quoi il faut faire attention avant d’aller rouler de nuit

Pour préserver les performances du phare, profiter de la révision d’hiver pour régler et faire régler son faisceau, et veiller quotidiennement à maintenir les optiques propres. Soyez particulièrement attentif aux traces de buée résiduelles à l’intérieur du phare (défaut d’étanchéité, condensation) et aux manipulations d’ampoules (traces de doigts). Cela permet d’éviter une perte de luminosité de 50%. Ne pas oublier de remplacer régulièrement les ampoules car elles perdent de leur efficacité au fil du temps (efficacité optimale durant 2 à 3 ans maximum). Eventuellement, placer des catadioptres ou des autocollants réfléchissants à l’arrière et sur les côtés de la moto pour améliorer sa propre visibilité.

 

LA ROUTE

Estimant profiter de conditions de circulation plus favorable (trafic souvent moindre), le conducteur augmente inconsciemment la vitesse alors que sa vision diminue. De plus, le faisceau généré par sa propre lumière procure une fausse sensation de sécurité et de confort. Les zones non éclairées, de plus en plus fréquentes depuis l’extinction de l’éclairage public sur les voies rapides urbaines, sont à aborder avec circonspection. Se forcer à réduire l’allure et augmenter la distance de sécurité avec les véhicules qui précèdent.

LES AUTRES

Un réflexe nocturne est immédiatement de repérer les autres véhicules grâce à leurs lumières. Ainsi, ceux dont les feux sont éteints ou défaillants « sortent » du champ visuel. D’où le grand nombre de collisions survenant avec des véhicules, piétons, animaux ou objets dépourvus d’éclairage. Rester en alerte au guidon et ne pas oublier de se signaler en cas de panne ou d’arrêt (clignotants ou feux de détresse sur la moto, gilet ou brassard fluo pour le conducteur).

 

A RETENIR

  • S’équiper face au froid et traquer les signes de fatigue
  • Maintenir les optiques propres et garantir sa visibilité, surtout à l’arrêt
  • Réduire l’allure et anticiper les manœuvres (intersections, dépassements, …)

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